Simon Boccanegra

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Simon Boccanegra – Giuseppe Verdi | Opéra

Une production de La Fenice, avec surtitres en italien et en anglais.

 

 

Argument

L'action se situe à Gênes et dans ses alentours au milieu du XIVe siècle. Entre le prologue et le drame, vingt-cinq années se sont passées.

 

Prologue

Au XIVe siècle, Gênes est déchirée par les luttes entre patriciens et plébéiens. Le marin Simon Boccanegra et son amante Maria Fiesco (qui n’apparaît pas dans le prologue1) font les frais de ces querelles intestines : le père de Maria n’est autre que le doge de la ville, le patricien Jacopo Fiesco. Lorsqu’il a appris que Maria avait donné un enfant à Simon, il a assigné sa fille à résidence. Les deux amants avaient confié leur fille à une vieille servante mais celle-ci est morte, et l’enfant a mystérieusement disparu. À l’approche des élections, le plébéien Paolo Albiani propose à Simon de se porter candidat. Celui-ci accepte, voyant là son unique chance d’obtenir la main de Maria. Mais Maria meurt. Rongé par la douleur, Fiesco accuse Simon d'avoir causé la perte de sa fille, et lui déclare que seule la vue de sa petite-fille pourrait les réconcilier. Puis Simon Boccanegra est élu doge.

 

Acte I

Vingt-cinq ans ont passé à Gênes, à nouveau gouvernée par le doge Simon Boccanegra dans le cadre d’un second mandat. Mais la haine entre plébéiens et patriciens ne s’est pas apaisée. Jacopo Fiesco s’est retiré à l’extérieur de la ville, sous le nom d'Andrea Grimaldi, avec Amelia, une orpheline qu’il a recueillie sur le rivage de la Méditerranée et élevée comme sa propre fille. Simon Boccanegra a promis la main d’Amelia Grimaldi à Paolo Albiani, devenu son protégé, mais la jeune fille est amoureuse de Gabriele Adorno, dont le père a jadis été tué par Simon Boccanegra. Coup de théâtre : Simon reconnaît en Amelia sa fille, disparue vingt-cinq ans auparavant, en même temps que mourait sa mère Maria Fiesco ; elle a le même prénom que sa mère donc s’appelle en réalité Maria Boccanegra. Mais la joie des retrouvailles est de courte durée : quand Boccanegra se rétracte et refuse la main d’Amelia à Paolo, celui-ci enlève la jeune fille. Le conflit privé prend des proportions politiques : Gabriele soupçonne Simon Boccanegra d’être l’auteur de l’enlèvement, et s’allie avec Fiesco pour provoquer une insurrection. Simon doit faire face au peuple, pendant que les affrontements entre plébéiens et patriciens conduisent la cité au bord de la guerre civile. Grâce à Amelia, la vérité éclate : Paolo est démasqué.

 

Acte II

Paolo Albiani, qui brûle de se venger, projette d’empoisonner Simon Boccanegra, son ancien protecteur. Il réussit à persuader Gabriele Adorno de devenir son allié dans cette entreprise, en lui faisant croire que Simon entretient une liaison avec Amelia. Mais lorsque Gabriele se retrouve face au doge, assoupi car il a déjà bu une gorgée du poison de Paolo, l’intervention d’Amelia permet une fois de plus de faire la lumière : le jeune patricien renonce à son plan en apprenant que Simon est le père de sa fiancée. Le doge lui pardonne et Gabriele lui jure fidélité, mais, dehors, la rébellion vient de commencer.

 

Acte III

La révolte est finalement écrasée. Le conspirateur Paolo Albiani est arrêté puis exécuté. Jacopo Fiesco hurle sa haine contre Simon Boccanegra. Mais en lui révélant qu’Amelia est la fille de Maria Fiesco, Simon lui rappelle sa promesse vieille de vingt-cinq ans : le plébéien et le patricien devaient faire la paix le jour où ce dernier reverrait sa petite-fille. C’est la réconciliation tant espérée. Amelia, alias Maria Boccanegra, épousera Gabriele, qui succédera à Simon. La foule en liesse réclame Simon Boccanegra, mais le poison a inexorablement fait son œuvre, et déjà les ténèbres enveloppent le doge. Jacopo Fiesco va annoncer à la foule que Gabriele est le nouveau doge.

Programme et distribution

Direction musicale : Renato Palumbo
Mise en scène : Luca Micheletti

 

Orchestre et Chœur du Teatro La Fenice
Chef de chœur : Alfonso Caiani
Mise en scène de La Fenice

 

Les rôles sont en cours de définition et seront annoncés dès que possible.

Teatro La Fenice Venise

La Fenice est un opéra construit à Venise au xviiie siècle dans le style néo-classique avec une salle proposant cinq étages superposés de loges finement décorées en rouge et or.

Il est, avec la Scala de Milan et le Teatro San Carlo de Naples, l'un des temples les plus prestigieux de l'opéraitalien. La Fenice a vu la création des plus beaux opéras de Verdi, Rossini, Bellini, Donizetti...

 

En 1773 ou 1774, le théâtre San Benedetto du quartier de San Marco de Venise brûle et la noblesse de la ville décide de faire construire une nouvelle salle par l'architecte Gian Antonio Selva. Elle est inaugurée le16 mai 1792 avec un opéra et un ballet « I giuochi di Agrigento » (Les jeux d'Agrigente) de Giovanni Paisiello.

 

Ce haut-lieu des cultures italiennes et européennes acquiert une grande renommée et présente des opéras, des pièces de théâtre, des ballets et des concerts de musique classique.

En 1832, le théâtre est détruit par les flammes et reconstruit à l'identique en 1836 par les architectes Giambattista et Tommaso Meduna et décoré par Tranquillo Orsi.

De 1820 à 1839, Francesco Bagnara y crée les décors des plus grands chefs d'œuvres de l'art lyrique italien (Lucia di Lammermoor, etc.) dont les esquisses sont conservées au Museo Correr.

Dès 1844, Giuseppe Verdi y crée Hernani suivi de Attila, Rigoletto, La Traviata et Simon Boccanegra.

 

Après guerre, La Fenice occupe une place prépondérante dans l'opéra italien et accueille les œuvres modernes de Stravinsky, Britten, Prokofiev...

 

En 1996, alors que le théâtre est l'une des références mondiales de l'art lyrique, il est à nouveau détruit, le 29 janvier, par un incendie criminel. La ville de Venise, aidée par l'État italien, par l’Unesco et par d'importantes donations du monde entier, font, pour la troisième fois, renaître le théâtre de ses cendres à l'identique — « com'era e dov'era » (comme il était et où il était) — de son luxe d'origine après 8 ans de travaux et 60 millions d'euros.

 

Il est inauguré le 12 novembre 2003 avec La Traviata de Giuseppe Verdi, mise en scène par Robert Carsen.

 

Transport

 

Vaporetto
de Tronchetto: ligne 2
vers le pont du Rialto, Saint-Marc et Lido

de la Piazzale Roma et de la gare Santa Lucia: ligne 1 ou la ligne 2
vers le pont du Rialto, Saint-Marc et Lido

arrête: prendre la ligne 1 du pont Rialto, St Angel, St Samuel ou Saint-Marc (Vallaresso);
ou prendre la ligne 2 du pont du Rialto ou Saint-Marc (Vallaresso)


Alilaguna service de transport public de l'aéroport Marco Polo - prendre la ligne orange du pont du Rialto ou de la ligne bleue de Saint-Marc (Vallaresso)


Parking: même si vous pouvez conduire à Venise, les voitures, les vélos et les cyclomoteurs ne sont pas autorisés dans la ville. Vous pouvez laisser votre véhicule dans un des garages de stationnement sur Tronchetto ou de Piazzale Roma:

 

Entrées

Opéra La Fenice possède deux entrées:
- La porte de la scène est pour le personnel du théâtre et seulement les artistes et est occupée par un portier;
- L'entrée principale


Ascenseurs

L'boîtes, galerie et le cercle de la famille peut être atteint par les ascenseurs

Accès

Le théâtre est conforme à toutes les dispositions légales en matière d'accessibilité des besoins spéciaux.

Ufficio stampa Teatro La Fenice
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